Pour les bus modernes, je ne sais pas. Mais je viens de désosser/nettoyer/réviser/remonter tout le système de freinage du mien, qui en grande partie est identique à ce que l'on trouve sur un M4 ou un M6:
- Un compresseur monocylindre, solidaire du bloc moteur. Il aspire dans le collecteur d'admission et refoule par une tubulure directe dans un détendeur/déshuileur.
- Le détendeur/déshuileur est un truc qui commence par retirer les liquides (eau et huile) par décantation et cyclone, et les crache par terre régulièrement. Il détend ensuite l'air à une pression à peu près constante, par un double clapet qui recrache l'excès dehors. C'est le truc qui fait pchitt -pchitt régulièrement, et qui est situé sous le plancher du conducteur sur mon bus. Il a aussi une prise pour brancher un flexible de gonflage des pneus.
- Un réservoir d'air comprimé, avec un clapet anti-retour en amont et un purgeur manuel, qui stocke l'air à 5.5bar.
Le mano du tableau de bord indique cette pression, et celle envoyée au servo-frein.
- Une servo-valve, qui reçoit la commande mécanique de la pédale de frein, et la contre-réaction du servofrein, et module la pression de commande du servo-frein en fonction: On appuie sur la pédale, la vanne s'ouvre, ce qui augmente la pression de commande, cette pression de commande déplace les pistons du maitre cylindre, ce déplacement vient refermer la vanne et fait équilibre. On a ainsi un déplacement des pistons du maitre cylindre proportionnel à l'appui de la pédale de frein.
- Un servo-frein, qui transforme la pression d'air de commande fabriquée par la servo-valve en pression hydraulique, par l'intermédiaire d'une membrane qui actionne deux maitre-cylindres en même temps, pour deux circuits hydrauliques croisés: Une roue AV et une roue AR sur chaque.
- Les 4 cylindres de roues.